Avec le retour de Laurent des îles lointaines, notre blog va bénéficier d’un petit coup de fouet qui ne lui fera pas de mal. Prochainement, les textes écrits lors des ateliers d’écriture seront mis en ligne au fur et à mesure… De la bonne volonté des participant-e-s !

Cette année les ateliers ont repris de manière très animée puisque 2019 / 2020 semble parti pour se dérouler sous le signe du dynamisme et de l’enthousiasme. Et comme à chaque fois, je retrouve le même émerveillement devant la diversité des écritures, des manières de voir, d’agir, de réagir, les mots choisis, la musique des phrases… Un atelier c’est un concentré de l’humanité dans ce qu’elle a de meilleur : les horizons divers, les intérêts divergents, les espoirs ou les projets dissemblables… Et l’on se retrouve pourtant autour d’un acte commun, le fait d’écrire, dans un esprit de partage, d’écoute, d’intérêt pour l’autre, d’attention à l’autre.

Alors je me suis penchée sur l’origine du mot écrire. Du grec, « γράφειν », écrire signifie écorcher, égratigner, tracer des signes, graver. En latin, « scribere » rappelle l’usage du « scrupus », un objet pointu : petite pierre angulaire destinée à rayer la pierre, le bois ou la cire pour tracer des signes, creuser comme avec un poinçon.

Lorsque nous écrivons nous gravons donc ce que nous pensons, exprimons, affirmons, rêvons, imaginons… Nous faisons corps à corps avec les traces que nous laissons sur le papier… L’écriture est une trace de nous même… Ecrire laisse des traces sur le papier mais aussi en nous.